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L'HÔPITAL AUXILIAIRE 208 bis de Luc-en-Diois

hopital du diois lettre des poilus

L'hôpital auxiliaire 208 bis de Luc-en-Diois (Drôme).

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Suite à la mobilisation du 03 août 1914, le service de santé militaire se préoccupe assez vite d'organiser des hôpitaux temporaires pour les blessés. Fin 1915, la Drôme compte 49 formations sanitaires pour les blessés et les malades de guerre.

 

Les hôpitaux auxiliaires n'étaient pas directement délivrés par le service de santé, mais par les sociétés d'assistance aux malades et blessés militaires, organisés en comités locaux oeuvrant sous le contrôle de l'armée: Croix Rouge française, Union des Femmes Françaises ou Association des Dames Françaises.

 

La série 201 à 300 appartient à l'Association des Dames Françaises.

 

Le 208 bis ouvre  dans les locaux de l'école du village de Luc-en-Diois le 5 janvier 1915 et compte une vingtaine de lits. Les hôpitaux bénévoles étaient généralement «bis», ce qui est le cas de celui de Luc-en-Diois. 

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L'hôpital est dirigé par le docteur Eli Magnan. L'infirmière en chef est sa fille Marie Magnan, à qui sont adressées un grand nombre de lettres de poilus ayant séjourné à l'hôpital.

La plupart de la correspondance retrouvée concerne la période allant de l'année 1915 (70 lettres) à 1916 (130 lettres environ). Cela correspond à la période où l'hôpital est en activité. Il y a seulement 27 lettres en 1917 et 6 lettres en 1918.

 

En septembre 16 en effet, le ministère de la guerre change de politique en fermant les petites formations pour concentrer au maximum le dispositif médical dans les hôpitaux plus importants. Il opère une politique de centralisation.

 

Le 208 bis fermera donc en octobre 1916. Marie Magnan fera don du matériel de l'hôpital le 17 octobre 1916 à l'hôpital auxiliaire de Valence.

MARIE MAGNAN

Marie Magnan, infirmière en chef de l'hôpital, est née en 1893.

L'hôpital auxiliaire 208 bis de Luc-en-Diois (Drôme). ​ Suite à la mobilisation du 03 août 1914, le service de santé militaire se préoccupe assez vite d'organiser des hôpitaux temporaires pour les blessés. Fin 1915, la Drôme compte 49 formations sanitaires pour les blessés et les malades de guerre.
L'hôpital auxiliaire 208 bis de Luc-en-Diois (Drôme). ​ Suite à la mobilisation du 03 août 1914, le service de santé militaire se préoccupe assez vite d'organiser des hôpitaux temporaires pour les blessés. Fin 1915, la Drôme compte 49 formations sanitaires pour les blessés et les malades de guerre.

Les soldats évacués du front viennent à Luc-en-Diois après avoir été opérés à Lyon ou Valence.

Parmi les nombreuses lettres que Marie Magnan reçoit du front, quelques poilus lui envoient des bijoux faits en aluminium et des feuilles d'arbres ajourées avec son prénom.

L'hôpital auxiliaire 208 bis de Luc-en-Diois (Drôme). ​ Suite à la mobilisation du 03 août 1914, le service de santé militaire se préoccupe assez vite d'organiser des hôpitaux temporaires pour les blessés. Fin 1915, la Drôme compte 49 formations sanitaires pour les blessés et les malades de guerre.. Lettre des poilus

Masques d'infirmière brodés de Marie Magnan

Photos du personnel

et des poilus de l'hôpital 208 bis

  • A l'extrême gauche, Marie MAGNAN. A l'extrême droite, Eli MAGNAN, docteur et directeur de l'hôpital

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  • De gauche à droite, Eli Magnan, Marie Magnan et des poilus.

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  • Les mêmes avec peut-être Mme Doumergue ou Mme Lapeyre ?

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  • Une mise en scène d'amputation?

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